L’Alberta se prépare à accueillir de nouveaux immigrants dans la province, avec un accent particulier sur l’attraction de travailleurs de la santé dans les zones rurales. Selon les informations de Become A Canadian, le ministre de l’immigration de la province, Muhammad Yaseen, est engagé dans cette initiative et travaille sur une législation antiraciste visant à faciliter l’installation confortable des travailleurs étrangers dans les régions rurales.
Le ministre a souligné que la province ciblera spécifiquement certaines professions essentielles. Dans ses propres mots :
"Nous allons cibler les professions dont nous avons besoin, telles que les médecins, les infirmières diplômées, les infirmières praticiennes, les auxiliaires médicaux, les physiothérapeutes, les ergothérapeutes, les psychologues et les travailleurs sociaux cliniques. Le ministère collabore étroitement avec le système de santé pour bien comprendre les besoins au fur et à mesure que nous développons cette filière"
Become A Canadian a confirmé que le ministre a également pour mission de coordonner avec le gouvernement fédéral pour augmenter le nombre de candidats provinciaux que l’Alberta accueille chaque année.
Voici les grandes lignes du mandat du ministre
- Rationaliser l’immigration des travailleurs de la santé, en mettant l’accent sur l’attraction de professionnels dans les communautés rurales en proie à une pénurie de médecins et d’infirmières.
- Travailler en étroite collaboration avec le gouvernement fédéral pour augmenter le quota annuel de candidats provinciaux que l’Alberta peut accueillir.
Il est important de noter que les provinces ont le pouvoir de sélectionner des candidats en fonction de qualifications spécifiques, ce qui inclut la possibilité de choisir des personnes ayant présenté une demande d’entrée express au Canada, en tenant compte de leurs compétences et de leurs formations.
Le ministre Yaseen a souligné l’engagement à garantir que les nouveaux arrivants disposent des ressources nécessaires, notamment une formation adéquate et des solutions pour les questions linguistiques et de garde d’enfants. “Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que les personnes qui viennent ici ont la formation et les ressources nécessaires, y compris pour les questions linguistiques, la garde d’enfants et d’autres aspects connexes”, a conclu le ministre.
